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    C'est dans l'une de ces ruelles qu'Esther aimait parfois à se retrouver en fin de journée. Plus spécialement, elle aimait se rendre dans l'un de ses cafés favoris. Elle s'asseyait là, buvait son latte, seule, tranquille, toujours à la même place, contre la fenêtre. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle pouvait y voir tous les passants et ainsi décrypter intégralement leur démarche et leur style. Si elle le pouvait, elle y resterait des heures, pour l'unique plaisir de critiquer.

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    Mais il arrivait certains jours qu'elle se fasse interrompre dans sa séance « police du look » ...

     

    Larry
    Timidement...
    Hey, salut Esther.

     

    Esther
    Tiens Larry, tu es ici ? Je te croyais parti en Allemagne pour plusieurs semaines ?

     

    Larry
    Oui, mais j'ai pu revenir plus tôt, notre contrat s'est finalisé rapidement. L'entreprise nous a donc ramené ici, pour éviter des coûts superflus.

     

    Esther
    Ha, tant mieux pour vous alors si vous avez réussi ! Tu veux t'asseoir un moment ? 

     

    Larry
    Ho non, je ne veux pas te déranger.

     

    Esther
    J'étais perdue dans mes pensées, tu ne me déranges pas tu sais. 

     

    Larry
    Non non mais je vais te laisser, je venais juste prendre un petit café à emporter. D'ailleurs, je vais aller commander avant que tous les jeunes du lycée se ramènent et fassent un brouhaha pas possible. En tout cas, j'étais ravi de te voir Esther.
     
    Esther
    Je ne vais pas tarder non plus. Moi aussi, j'étais contente de te revoir.

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    Larry Fensen était d'une énorme timidité. Lui qui en temps normal n'adressait la parole à personne avait sympathisé avec Esther. C'était il y a quelques mois, nos deux protagonistes étaient rentrés l'un dans l'autre avec leurs cafés respectifs, déclenchant une situation assez cocace dans le café. De là était née entre eux une relation amicale. Esther aimait bien Larry, pour la simple et bonne raison qu'avec lui, elle pouvait parler de tout et de rien, sans être jugée, ni se voir couper la parole. Il buvait ses paroles... ou alors c'est sa timidité qui l'empêchait de placer un mot.

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  • Depuis quelques temps, Isaure rentrait relativement plus tard du travail. Malgré son amour pour Paulin, et depuis qu'elle avait découvert que ce dernier l'avait trompée, elle se sentait mal à l'aise en sa présence. Pourtant, elle savait que cette situation ne pouvait pas durer indéfiniment.

    Paulin
    J'ai préparé à manger, je t'ai fait ton plat préféré... Du saumon en papillotes.

    Isaure
    C'est vrai... ? Merci, c'est gentil.

    Paulin
    J'ai réfléchi à ce que tu m'as dit l'autre matin et je vais essayer de faire des efforts. Je sais que je t'ai blessée tu sais, même si je n'ai pas l'air de le montrer.

    Isaure
    Oui, je sais, tu ne montres jamais tes sentiments. À mon tour, je vais essayer de m'ouvrir un peu plus...

    Paulin
    Tiens, sens-moi cette odeur... Je suis certain que ça va être exquis.

    Isaure
    Bh... Je reviens.

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