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Par pettigrews le 13 Août 2013 à 11:45
L'étranger. À lui seul, il prend plusieurs formes. Il est cet inconnu qui nous interroge, cet autre qui nous questionne ou cet être familier que nous croyons connaître. Nous connaissons tous un étranger autour de nous et nous devenons tous tôt ou tard l'étranger de quelqu'un. Mais l'étranger doit-il se conformer à un idéal commun ou a-t-il le devoir de se cultiver une certaine marginalité ? L'étranger est-il réellement sincère ou alors joue-t-il de ses charmes pour mieux nous leurrer ? Enfin, l'étranger est-il réellement un étranger ou simplement quelqu'un qu'on ne prend pas le temps de regarder ?
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Par pettigrews le 13 Août 2013 à 11:47Ce jour-là, Esther rendait une nouvelle fois visite à sa s½ur. Elles étaient toutes les deux très différentes, voire antithétiques mais cultivaient pourtant intérieurement de nombreux points communs. Les goûts et les couleurs ne se décident pas, l'une s'attachait aux traditions tandis que l'autre prenait un malin plaisir à rompre avec la morale pour mieux se sentir vivre. Pourtant, malgré ces caractères contradictoires, elles avaient toujours pour habitude de se voir souvent et déjeuner ensemble. Comme si malgré cette hostilité vive qui les opposait, subsistait en filigrane une complicité inavouée.
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Par pettigrews le 13 Août 2013 à 11:51Helen
Sceptique...« Coucou, je te vois ? »
EstherOui, il y avait juste écrit cela, je ne comprends pas. J'ai peur.
HelenSûrement quelqu'un qui a voulu te faire une farce, voilà tout.
EstherCrois-tu réellement que quelqu'un qui voulait me faire une farce aurait pris le soin de m'envoyer un colis par la poste ?HelenJe ne sais pas moi, que veux-tu que je te dise d'autre ? Tu ne vas pas t'emballer pour un simple bout de papier...
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Par pettigrews le 13 Août 2013 à 11:52Helen doutait toujours de sa s½ur, elle la savait crédule et influençable. Elle se souvient cette fois, lorsqu'elles n'étaient encore que des adolescentes, où Esther était arrivée en pleurs à la maison parce qu'elle croyait avoir été suivie pour rentrer chez elle, alors qu'il s'agissait en fait d'un simple voisin qui promenait son chien. Ou cette fois encore où Esther était persuadée qu'un homme vivant dans le grenier quand il ne s'agissait encore une fois que d'une chouette qui avait élu domicile au milieu de la poussière... Et la liste pourrait encore être longue. Oui, Helen doutait toujours de sa s½ur. Elle doutait tellement qu'Esther n'avait aujourd'hui plus aucune crédibilité auprès d'elle.
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